August 30 each year is the International Day of the Victims of Enforced Disappearances. The Day highlights the United Nations (UN) General Assembly Declaration on the Protection of All Persons from Enforced Disappearances of December 18, 1992.
In a good number of countries, there are State-sponsored “death squads” – persons affiliated to the police or to the intelligence agencies who kill “in the dark of the night”, unofficially. These deaths avoid a trial which might attract attention. A shot in the back of the head is faster. In many cases, the bodies of those killed are destroyed. Death is suspected but not proved. Family members hope for a return. In addition to governments, nongovernmental armed groups and criminal gangs have the same practices.
Disappearances was one of the first issues to be raised, largely by Nongovernmental Organizations (NGOs) such as the Association of World Citizens (AWC), when the UN Secretariat for Human Rights with a new director, Theo van Boven, moved from New York to Geneva in 1977.
In 1976, Argentina’s military seized power and set out to kill opposition figures. This situation was quickly raised in the UN human rights bodies in Geneva. In 1980 a UN Working Group on Enforced or Involuntary Disappearances was created and has done important work.[i] However, continued action is needed by both the UN and national NGOs.
Prof. René Wadlow is President of the Association of World Citizens.
[i] See Iain Guest, Behind the Disappearances: Argentina’s Dirty War Against Human Rights and the United Nations (Philadelphia: University of Pennsylvania Press, 1990). Iain Guest was the Geneva UN correspondent for the International Herald Tribune. He had access to Argentine confidential documents once the military left power. He interviewed many diplomats and NGO representatives active in Geneva-based human rights work. This book is probably the most detailed look at how human rights efforts are carried out in the UN Geneva-based human rights bodies.
Où est-il ? Où est ce «monde d’après» que l’on nous annonçait tel un Grand Soir durant le Premier Confinement lié à la pandémie de Covid-19 en France, en cette époque où un tiers de la planète devait rester enfermé chez lui et, pour certains dirigeants mal avisés comme Donald Trump et Jair Bolsonaro, il n’était pas question de le décréter même alors que la vie même de leur peuple en dépendait ? Où est cette ère nouvelle où l’être humain, confronté à une Troisième Guerre Mondiale qui n’opposait finalement pas deux blocs militaires mais toute l’humanité à un coronavirus, devait connaître enfin la paix et la solidarité comme n’auraient jamais osé en rêver même les fondateurs du mouvement Citoyen du Monde après 1945 ? Où est-il donc, le «monde d’après» ?
Aujourd’hui débutent à Paris les Jeux Paralympiques 2024, après des Jeux Olympiques inoubliables au cours desquels ont volé en éclats les préjugés sexistes et où les nationalités politiques ont été balayées au profit des seuls exploits sportifs. Les premières Olympiades depuis la fin officielle de l’urgence médicale mondiale liée à la Covid-19 l’an dernier seraient-elles donc vraiment celles du «monde d’après» ? Mieux vaut ne pas s’habituer à le croire.
Pas d’athlètes russes ou bélarusses, car depuis février 2022, la Russie agresse militairement l’Ukraine et le Bélarus d’Alexandre Loukachenko, voisin et meilleur élève de Vladimir Poutine, lui apporte son soutien actif ; pas de place pour l’un ou l’autre des deux pays agresseurs aux Olympiades. Une délégation israélienne malmenée par des spectateurs et une délégation palestinienne à laquelle il manquait des membres, tués avant d’avoir pu concourir, double résultat de l’atroce attaque terroriste commise en Israël par le Hamas palestinien le 7 octobre 2023 puis de la campagne militaire meurtrière à Gaza de l’armée israélienne en représailles, chaque jour sans discontinuer depuis l’attentat, l’horreur répondant à l’horreur comme trop souvent au Proche-Orient mais cette fois dans des proportions plus que jamais encore inhumaines et inacceptables.
En France même, le pays hôte, une crise politique et constitutionnelle avec un gouvernement démissionnaire qui jouait les prolongations du fait d’élections législatives anticipées convoquées dans un mouvement de vexation malvenue par le Président Emmanuel Macron et qui, sans un sursaut républicain de l’électorat, auraient vu s’installer au pouvoir l’extrême droite raciste et xénophobe – entre autres fléaux qu’elle a choisi de promouvoir. Le Nouveau Front Populaire, coalition des partis de gauche, l’a finalement emporté contre toute attente mais, dans un ultime acte de déni, le chef de l’État battu au Parlement a refusé de nommer tout de suite un nouveau gouvernement, contraignant ses ministres démissionnaires à retarder sine die leur départ.
Et la guerre qui fait rage une nouvelle fois au Soudan, la dictature qui ronge le Venezuela au point d’avoir jeté le quart de son peuple sur les routes, l’extrême droite nationaliste aux affaires en Argentine, en Italie, en Inde et ailleurs, le virus Mpox qui menace l’Afrique et potentiellement aussi l’Europe …
Le «monde d’après» ? On en regretterait presque le «monde d’avant» !
Alors que débutent ces Jeux Paralympiques, le «monde d’après» ne me paraît guère plus rassurant que son devancier pour une personne handicapée, sachant combien la pandémie était devenue une épreuve plus qu’olympique pour quiconque devait déjà, à chaque moment de sa vie, aller chercher la victoire contre les effets dans sa vie du handicap – et les Nations Unies ne s’y sont pas trompées, ayant su informer et guider pour agir au sujet de la maladie qui, en notre temps, aura sans nul doute engendré le plus de mensonge et de désinformation, au risque même de la vie de qui aura voulu y croire.
«Et ma grande raison», comme l’écrivait Molière, de m’en inquiéter, c’est que je suis moi-même une personne handicapée. Dans le «monde d’avant», j’en avais parlé ici même, le 3 décembre 2018, Journée internationale des Personnes handicapées, pas seulement de moi mais de nous toutes et tous à travers le monde. Et c’est lié. La Citoyenneté Mondiale que promeut l’Association of World Citizens (AWC) en est une qui, plutôt que d’être exclusivement idéologique comme dans d’autres mouvements, doit revêtir pour qui la proclame un sens personnel. Pour nous, écrire «je», ce n’est donc pas un acte d’arrogance mais une preuve, la plus importante même, celle que l’on est Citoyen(ne) du Monde y compris lorsqu’il faut plus que des mots.
Les Agitos, symboles paralympiques internationaux
Paris, le 3 décembre 2018
Qu’est-ce qu’une «tribu isolée» ? Allez, vous en avez entendu parler. C’est une communauté autochtone vivant dans son habitat traditionnel forestier ou insulaire, suivant un mode de vie millénaire fondé sur la nature et refusant tout contact avec le monde extérieur. Depuis que Jair Bolsonaro, le candidat d’extrême droite à la présidence du Brésil, a remporté les élections du 28 octobre, l’avenir des tribus isolées brésiliennes est en jeu, car Bolsonaro s’est engagé lors de sa campagne à éliminer toutes ces tribus[i].
On supposerait qu’une tribu isolée est en toute logique un peuple vivant dans un seul et même endroit, et non un groupe dispersé à travers le monde, ce qui lui vaudrait alors d’être appelé «diaspora isolée», même si l’expression n’aurait guère de sens. Si c’est ce que vous pensez, alors détrompez-vous.
Notre monde abrite en effet une tribu isolée mondiale. La tribu a un nom : les personnes handicapées. Et il se trouve que j’en fais partie. Si ce n’est pas votre cas, alors estimez-vous heureux.
Les damnés de la terre, les vrais
Si vous êtes convaincu que vous ne pourriez jamais vivre avec un seul de vos droits violé ou mal appliqué, alors réjouissez-vous de ne pas être des nôtres. Les personnes handicapées, qui représentent actuellement un milliard de personnes, soit 15% de la population mondiale, constituent la plus grande minorité au monde et, dans l’indignité la plus entière, la catégorie d’êtres humains dont les droits sont les plus ouvertement ignorés et bafoués.
La pauvreté nous frappe de plein fouet car, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 80% des personnes handicapées vivent dans des pays en développement, et les études de l’Organisation pour la Coopération et le Développement Économiques (OCDE) montrent que les taux d’invalidité sont nettement plus élevés parmi les groupes de population les moins éduqués dans les États membres de l’OCDE. Selon la Banque mondiale, parmi les personnes les plus pauvres au monde, 20% souffrent d’une forme de handicap et leur communauté elle-même les considère comme les plus défavorisés de ses membres.
Le handicap n’épargne pas même les femmes et les enfants. Une enquête réalisée en 2004 à Orissa, en Inde, a révélé que pratiquement toutes les femmes et filles handicapées étaient violentées au sein du foyer, que 25% des femmes présentant un handicap intellectuel avaient été violées et que 6% des femmes handicapées avaient été stérilisées de force. Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) rapporte que 30% des jeunes des rues sont handicapés d’une manière ou d’une autre. La mortalité des enfants handicapés peut atteindre 80% dans les pays où, globalement, la mortalité des mineurs est pourtant tombée sous les 20%, affirme le Ministère britannique du Développement international, ajoutant que dans certains cas, les enfants sont «arrachés» comme les mauvaises herbes d’un jardin. A cause de la malnutrition, des maladies, du travail des enfants et pour d’autres raisons encore, le nombre d’enfants handicapés dans les pays en développement devrait augmenter au cours des trente prochaines années.
Lorsque l’on ne nous condamne pas à l’ignorance, l’OCDE estimant qu’en moyenne, 19% des personnes les moins instruites sont handicapées contre 11% parmi les personnes les plus instruites, nous restons sans défense contre les conséquences des conflits armés et de la violence. L’OMS estime que, pour chaque enfant tué au cours d’une guerre, trois autres sont blessés et conservent une forme permanente de handicap. Dans certains pays, jusqu’à un quart des handicaps résultent de blessures et de violences.
Alors que les tribus isolées ici et là s’efforcent de rester à l’écart de la «civilisation», nous, la tribu isolée mondiale, nous essayons de nous intégrer mais sommes repoussés par tout le monde, partout. En tant que tribu mondiale, les problèmes auxquels nous sommes confrontés peuvent à juste titre être qualifiés de problèmes mondiaux. Mais il est rare que des solutions mondiales soient trouvées, encore moins recherchées au départ.
Un peuple mondial sans droits mondiaux
Ce n’est qu’en 2006 qu’un milliard d’habitants de la planète Terre ont vu leurs droits formellement consacrés dans un traité légalement contraignant : la Convention relative aux Droits des Personnes handicapées, signée le 30 mars 2007. La Convention est entrée en vigueur le 3 mai 2008 et, à ce jour, 177 pays y sont États Parties. Une agence des Nations Unies (ONU) spécifiquement dédiée, UN Enable, est chargée de veiller à ce que la Convention soit respectée et appliquée dans le monde entier. Et même en arriver à ce résultat fut tout sauf évident.
En 2004, l’Administration américaine, alors dirigée par le Président George W. Bush et en froid avec la majeure partie du monde du fait de sa guerre en Irak, s’était opposée de toutes ses forces à la Convention, soutenant que les lois nationales de chaque pays seraient toujours meilleures qu’un traité mondial. A ceci près que seuls quarante-cinq pays disposent de lois anti-discrimination et autres lois spécifiques au handicap, dont le contexte varie considérablement d’un pays à l’autre et rend impossible l’émergence d’un modèle juridique mondial commun à partir des législations nationales.
Aux États-Unis, les personnes handicapées ont participé au mouvement des droits civiques dans les années 1960, ce qui leur a valu des lois qui leur accordent des droits formels contraignants pour les gouvernements et tribunaux fédéraux, de chaque Etat et au niveau local. En France, en revanche, les personnes handicapées ont obtenu de premiers droits spécifiques au lendemain de la Première Guerre Mondiale, lorsque de nombreux soldats sont revenus du champ de bataille criblés de blessures à vie, ayant désormais besoin soit de pensions sociales spécifiques soit d’une aide pour trouver un emploi. Dans ce second cas, les personnes handicapées françaises ont dû attendre 1975 pour qu’apparaisse une loi plus large, à laquelle a succédé seulement en 2005 une loi plus complète encore, les deux fois grâce à la détermination d’un seul homme – Jacques Chirac, Premier Ministre en 1975 et Président en 2005, dont la fille Laurence, décédée en 2016, était gravement handicapée. La France est un État partie à la Convention, alors que les États-Unis n’en sont que signataires.
La Convention ne confère pas à l’ONU le pouvoir de reconnaître et d’enregistrer des individus comme personnes handicapées lorsqu’il n’existe pas de cadre légal national, à la manière du HCR qui enregistre les réfugiés dans les pays dépourvus d’une agence nationale de l’asile. Un honteux exemple de ce qui se passe lorsque la souveraineté nationale ignore les limitations à lui apporter pour garantir le plus grand bien de toutes et tous. Et qui nous isole davantage encore, nous, personnes handicapées, la tribu isolée mondiale.
Nous sommes des Citoyens du Monde – et parfois même ses dirigeants
Sommes-nous condamnés à rester à jamais des exclus du monde, une tribu isolée mondiale puisque personne ne veut nous contacter, du moins sans porter de jugement ou se montrer paternaliste à notre égard ? Pourrons-nous un jour nous intégrer pleinement dans la société ? Pour emprunter une citation de Mark Twain, certains d’entre nous «ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait». Et leurs noms pourraient bien vous étonner.
Stephen Hawking, légende britannique de la physique théorique. John Nash, mathématicien américain dont la vie a inspiré le film Un homme d’exception (A Beautiful Mind). Vincent Van Gogh. Ludwig van Beethoven. Frida Kahlo. Tom Cruise. Robin Williams. Stevie Wonder. Ladyhawke, chanteuse et musicienne néo-zélandaise devenue mondialement célèbre en 2008 avec son tube mondial Paris is Burning. Pour n’en citer que quelques-uns.
D’autres encore ont gravi les échelons jusqu’au sommet du pouvoir politique. Joaquín Balaguer, ancien Président de la République dominicaine. Wolfgang Schaüble[ii], plusieurs fois ministre fédéral et aujourd’hui Président de l’Assemblée fédérale allemande (Bundestag). Gordon Brown, ancien Premier Ministre du Royaume-Uni. Aux États-Unis, Robert Dole, longtemps Sénateur du Kansas et candidat républicain à la présidentielle de 1996, ainsi que son collègue récemment décédé[iii], lui aussi Sénateur et ancien candidat républicain à la présidence, John McCain, de l’Arizona – et, plus important encore, deux anciens Présidents, tous deux issus du Parti Démocrate, Woodrow Wilson et Franklin Delano Roosevelt, rien de moins.
Ce dernier a remporté quatre élections présidentielles, sorti son pays d’une crise économique et sociale majeure, gagné la Seconde Guerre Mondiale et créé les Nations Unies – tout cela depuis un fauteuil roulant. Alors, pour une tribu isolée, difficile de nous considérer pour autant comme une partie totalement inutile de la population mondiale !
Ne regardez pas notre nom – regardez nos êtres
Même le terme «personnes handicapées», inventé par les non-handicapés pour nous désigner, semble être devenu plus que ce monde peut supporter. Certains utilisent désormais l’appellation «d’une aptitude différente» (en anglais, differently abled), au risque même de souligner combien nous sommes différents alors que nous avons besoin d’être reconnus, oui, pour nos spécificités, mais aussi pour nos similitudes avec les personnes dites «valides». Quelle importance peut revêtir un nom ? Celle qu’il ne devrait pas.
Les personnes handicapées doivent être vues comme elles sont : des personnes contraintes de vivre avec un handicap qui nécessite une attention particulière de la part de la société, tandis que chacune d’elles conserve sa propre personnalité, ses compétences et, contrairement à ce que notre nom indique, sa validité individuelle.
Le 3 décembre a été proclamé Journée internationale des Personnes handicapées en 1992, à travers la Résolution 47/3 de l’Assemblée générale des Nations Unies. Chaque année, la même question est posée au peuple du monde : pourquoi avez-vous si peur de la tribu isolée mondiale ? Qu’est-ce qui vous fait penser qu’elle ne peut être qu’un fardeau pour la société ? Ne vaudrait-il pas mieux pour vous et pour elle de choisir un mode de vie plus inclusif qui créât l’égalité des chances, quelle que soit votre (in)validité ?
Et le monde s’interroge encore. Il nous voit, nous, la tribu isolée mondiale. Il nous parle. Mais dans une langue que nous ne pouvons comprendre, car ses mots ne peuvent pas porter ce que nous, nous pensons. Et nous restons donc isolés.
Si vous voulez vraiment nous contacter, commencez par admettre l’idée que ce que vous appelez «handicap» est une création de votre propre esprit. Nous, la tribu isolée mondiale, renfermons des fortunes de connaissance et d’expérience, différentes des vôtres et qui vous restent inconnues. Alors, laissez-nous donc vous aider à faire de ce Monde un endroit meilleur pour ses Citoyen(ne)s – toutes et tous, mais cette fois, vraiment.
Bernard J. Henry est Officier des Relations Extérieures de l’Association of World Citizens.
[i] Jair Bolsonaro a quitté ses fonctions le 1er janvier 2023 après sa défaite électorale contre Luiz Inácio ‘Lula’ da Silva.
[ii] Wolfgang Schaüble a quitté son poste le 26 octobre 2021. Il est décédé le 26 décembre 2023.
LA AWC LLAMA A LAS AUTORIDADES DE NICARAGUA A DEROGAR LA PROHIBICIÓN ANUNCIADA DE 1.500 ORGANIZACIONES NO GUBERNAMENTALES
La Association of World Citizens (Asociación de Ciudadanos del Mundo; AWC) expresa su alarma al aprender que las autoridades de la República de Nicaragua anunciaron el 19 de agosto la prohibición de 1.500 organizaciones no gubernamentales (ONG), la mayoría de ellas organizaciones de beneficencia católicas romanas, aunque, lamentablemente, la medida también ha afectado a la Cruz Roja Nicaragüense.
Desde abril de 2018, el Gobierno encabezado por el Presidente Daniel Ortega ha adoptado un cariz abiertamente autoritario, tras las protestas cuya violenta represión, según las Naciones Unidas (ONU), ha dejado más de 300 muertos. En este contexto, casi todos los opositores políticos han sido encarcelados o forzados al exilio.
En cuanto a los grupos de la sociedad civil, esta última medida eleva a 5.000 el número de ONG prohibidas por las autoridades en los últimos seis años. Todos los grupos prohibidos han visto sus bienes confiscados por el Gobierno. Aunque la razón oficial esgrimida es que estas ONG no han declarado sus ingresos, la semana pasada se aprobó una normativa que obliga a las ONG a establecer “alianzas de asociación” con las autoridades, con lo que prácticamente se acaba su carácter “no gubernamental”.
La Oficina del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos ha pedido “a las autoridades nicaragüenses que dejen de imponer restricciones severas a los espacios cívicos y democráticos del país y que garanticen el respeto de los derechos humanos, de conformidad con las obligaciones internacionales de Nicaragua en materia de derechos humanos”.
La AWC respalda sin reservas este llamamiento, instando al Gobierno de Nicaragua a rescindir de inmediato su prohibición anunciada y a restablecer a todas las ONG ilegalizadas desde 2018 su estatus jurídico y financiero inicial, garantizando además que sean libres de operar como consideren conveniente, un requisito básico para cualquier país que pretenda defender el Estado de derecho.
THE AWC CALLS ON THE AUTHORITIES OF NICARAGUA TO RESCIND THEIR ANNOUNCED BAN ON 1,500 NONGOVERNMENTAL ORGANIZATIONS
The Association of World Citizens (AWC) is alarmed to hear that the authorities of the Republic of Nicaragua announced on August 19 that they were banning 1,500 Nongovernmental Organizations (NGOs), most of them Roman Catholic charities – even though, regrettably, the Nicaraguan Red Cross has been struck by the measure too.
Since April 2018, the Government led by President Daniel Ortega has taken an openly authoritarian turn, after protests whose violent repression the United Nations (UN) claims left more than 300 people dead. In this context, nearly all political opponents have been jailed or forced into exile.
As for civil society groups, this latest move brings to 5,000 the number of NGOs banned by the authorities over the last six years. All groups thus banned have had their assets seized by the Government.
Even though the official reason put forward is that these NGOs have failed to declare their income, last week, a regulation was passed requiring NGOs to enter “partnership alliances” with the authorities, therefore practically ending their “nongovernmental” nature.
The Office of the UN High Commissioner for Human Rights has called “on the Nicaraguan authorities to stop imposing severe restrictions on civic and democratic spaces in the country, and to ensure that human rights are respected, in line with Nicaragua’s international human rights obligations.”
The AWC unreservedly endorses this call, urging the Nicaraguan Government to rescind immediately its announced ban and restore all NGOs outlawed since 2018 to their initial legal and financial status, further ensuring that they are free to operate as they see fit, a basic requirement for any country which claims to be upholding the rule of law.
The United Nations (UN) General Assembly has designated August 19 each year as “World Humanitarian Day” to pay tribute to aid workers in humanitarian service in difficult and often dangerous conditions. August 19 was designated in memory of the August 19, 2003 bombing of the UN office building in Baghdad, Iraq, in which Sergio Vieira de Mello, UN High Commissioner for Human Rights, and at the time Special Representative of the UN Secretary General, was killed along with 21 UN staff members. Over 200 UN employees were injured. The exact circumstances of the attack are not known, and why UN security around the building was not tighter is still not clear. A truck with explosives was able to drive next to the building and then blew itself up.
Sergio Vieira de Mello had spent his UN career in humanitarian efforts, often with the Office of the High Commissioner for Refugees and at other times as Special Representative of the UN Secretary General. As a Nongovernmental Organization (NGO) representative to the UN in Geneva and active on human rights issues, I knew him during his short 2002-2003 tenure as High Commissioner for Human Rights. Many of us had high hopes that his dynamism, relative youth (he was 54), and wide experience in conflict resolution efforts would provide new possibilities for human rights efforts. His death along with the death of others who had been Geneva-based was a stark reminder of the risks that exist for all engaged in humanitarian and conflict resolution work.
Sergio Vieira de Mello (C) UN Photo/Patrick Bertshmann
The laws of war, now more often called humanitarian law, have two wings. One wing, dealing with the treatment of medical personnel in armed conflicts, the military wounded, prisoners of war and the protection of civilians is set out in the Geneva (Red Cross) Conventions. The second wing, often called the Hague Conventions, limits or bans outright the use of certain categories of weapons. These efforts began at the Hague in 1900 and have continued with the recent limitations on land mines, cluster weapons and certain chemical weapons. The Association of World Citizens was one of the NGOs leading the campaign against cluster weapons.
The current situation concerning refugees and internally-displaced persons can also be considered as part of humanitarian law. To prevent and alleviate suffering, to protect life and health, and to ensure respect for the human person, these are the core values of humanitarian law which we strongly reaffirm on World Humanitarian Day.
Prof. René Wadlow is President of the Association of World Citizens.
Muhammad Yunus, the founder of the microcredit banking system in Bangladesh, the Grameen Bank (which translates as “Village Bank”), was sworn in as the interim leader of the Bangladesh government on August 8, 2024. The former leader, Sheikh Hasina, resigned and then fled to India, driven out by the protests first of students and then by other sectors of the population during which some 400 persons were killed by the military and the police. Muhammed Yunus has called for calm and an end to uncontrolled violence often directed against the minority Hindu population.
Muhammad Yunus is an economist. Now 84 years old, he is retired from teaching, originally at the University of Chittagong, the port city of Bangladesh. As an economist, he was quickly aware of rural poverty in many parts of the country and the unrest of the tribal minorities in the Chittagong Hill Tracks. He developed the concept of the Grameen Bank, small loans, especially to women, in order to improve their trading efforts. Much of what is called “the informal sector” – marginal to the more developed economy – are the efforts of market women and women small producers. With small loans which must be repaid before a new loan is possible, women are able to have more security and can expand their business.
Prof. Muhammad Yunus at the University of Salford, UK, on May 18, 2013 (C) University of Salford Press Service
The Grameen Bank approach spread to nearly all areas of Bangladesh and then to other countries, especially in Africa. The success of the Grameen Bank approach has lifted many from the cycle of poverty and instability. In recognition of the impact of the Grameen Banks, Muhammad Yunus was awarded the Nobel Prize for Peace in 2006.
Muhammad Yunus has formed an interim government of 16 persons, mostly drawn from civil society organizations, including two, Nahid Islam and Asif Mahmud, both 26 years old, who were leaders of the student movements which overthrew Sheikh Hasina who had been in power for 15 years – whose government had become increasingly authoritarian. Muhammad Yunus has promised that elections will be held shortly but that calm must be restored first. He faces difficult tasks, but he is a fresh mind outside the narrow political milieu. We must wish him well in his vital efforts.
Prof. René Wadlow is President of the Association of World Citizens.
WORLD CITIZENS CALLON THE AUTHORITIES OF IRAQ TO WITHDRAW THEIR DRAFT LAW ALLOWING THE MARRIAGE OF 9-YEAR-OLD GIRLS
The AWC is alarmed to hear that a draft law under consideration in Iraq may make it legal for a man to marry a girl as young as nine.
We hear many individuals and civil society groups in the country have rightly spoken out about the said draft law.
We firmly believe the Iraqi authorities should by no means make it the law of the land.
For seventy years, Iraqi law has considered the “full age” for marriage, in the very words of the Universal Declaration of Human Rights, to be eighteen. That is consistent with the Convention on the Rights of Child under whose Article 1 “a child means every human being below the age of eighteen years”.
Lowering the marriageable age for girls to nine would send a disastrous signal for girls in Iraq and, in a broader manner, throughout the entire Arab and Muslim world and, ultimately, throughout the entire world, beyond the borders of states, cultures, languages, religions, ethnic groups or of any other nature. It would mean the end of the very notion of child abuse.
Since the draft law would make it possible for a man to marry a young girl but not, conversely, for a woman to marry a young boy – and, even then, it would only be equally condemnable – the draft law also sends a discriminatory message toward women, signifying that a female life is of lesser value.
The AWC condemns in the strongest terms any legislative attempt, whether in Iraq or anywhere else for this purpose, to turn a child into a person’s property, let alone their sexual object of pleasure.
We hereby call on the Iraqi Government and Parliament to immediately withdraw the draft bill and ensure that Iraqi law remains steadily consistent with UN human rights standards.